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samedi 16 novembre 2013

Winning a concert, winning the war

Cette année, c'est adieu sorties et petits plaisirs superflus, pas d'argent mais c'est pas grave parce que tout temps...mais du coup c'est les concerts qui se font rares, heureusement reste le système G: gagner des places, c'est assez facile vu ce que je vais voir. Sauf que cette année le St ex a fermé ses portes, et le I-boat programme moins de concerts tous les soirs et plus de soirées boite: ça m'étonnait aussi qu'ils puissent faire venir tant de monde.
Finalement ça m'amuse parce que ça m'amène à redéfinir ma manière d'aller au concert, vu que pour l'instant j'ai gagné que pour des trucs dont j'ignore absolument tout, jusqu'au nom (si l'on excepte Balmorhea où je me suis trompé de date grrrr...). Donc je la joue très old school: je connais pas du tout ? Eh ben j'y vais sans connaître, surtout aucune recherche internet ni écoute. C'est offert, si vraiment ça me plaît pas je peux repartir. Et je me garde au chaud la possibilité d'un truc qu'internet empêche quasiment: la surprise. Je ne dois surtout pas oublier que mon meilleur concert 2012 fut celui ainsi gagné des incroyables Firewater que je découvris pour le coup en live.



Alors on commence avec Griefjoy, qui finalement s'avèrent français, avec deux surprises: d'abord ya du monde, ensuite la première partie tient fort bien la route, Dance to the end...quant à Griefjoy, c'est de l'électro-pop-rock pas franchement original mais très efficace, ça fait bouger tout le monde, c'est emportant, c'est surement mieux en live réussi qu'en disque, mais à coup sur il y a des morceaux qui vrillent la tête joyeusement. 



La grande surprise viendra ya trois jours des absolument inconnus de moi Kadebostany (qui jouent le même soir que Dominique A que je peux pas me payer, mais que je croise dans la rue le lendemain !), et eux je sais toujours pas d'où ils viennent vu qu'ils s'inventent un pays imaginaire. Là aussi ya plutôt du monde (on est si nombreux que ça à gagner des places ?), là encore la première partie assure mais croit que mettre le son à fond ça emporte, ça fait fuir plutôt, un ptit groupe de Dijon (oh non...!) The George Kaplan Conspiracy. Pendant la pause, une bourde monumentale avec une inconnue qui a beaucoup fait rire la demoiselle, et ensuite l'arrivée de cette étrange "fanfare", en costume digne de Tintin en Syldavie, le président est à la console, deux gardes en trompette et trombone, un guitariste, et une chanteuse très tatouée...Et très vite ça démarre dans tous les sens, parce que à nouveau je sais pas ce que ça donne en disque mais en live ils étaient bien déchaînés et enchaînent tout ce qui se fait de mieux dans les musiques d'aujourd'hui, avec parfois des mélanges étonnants. On navigue entre ballades tristes qui explosent en rap, puissance électro rehaussée de cuivres sautillants ou lancinants, passage Dub qui a mis tout le monde d'accord, délires fanfare en l'honneur de leur pays (le Kadebostan, et ouais), tout y passera et mettra une réelle ambiance, je crois qu'on a tous été bien bluffés. Une découverte idéale avec ces temps arrivant de bien frais...

Un bon exemple de trois chansons en une...écoutez bien, vraiment.

                           

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