L’éducation sentimentale. Ben
alors Flaubert, t’as jamais pensé que ça pouvait s’inventer plutôt que
s’apprendre ? Ermite de Croisset à la con.
Danse, danse, danse. T’es
tiède Murakami. Danse, danse, danse, danse, danse, danse, danse. On t’a jamais
saoulé avec la danse contemporaine, toi ?
Au 27-100 rue des Partances. Hé
beh Lapointe, t’es pas au courant qu’on peut faire des demi-tours et
revenir ? Avale ta boussole déglinguée et jette tous les GPS.
Je marche seul. Oh Solo,
sers-toi de ton âme (et tu l’as tant fait), elle ramène aux côtés de. T’es une
belle marmaille toi, je suis venu te le dire.
Au-dessous du volcan. Hey
Lowry, tu devrais faire un tour au cœur du volcan, ça y brûle enfin, comme jamais. Appelle aucun pompier, ça
s’éteint pas.
Blizzard. J’en étais
sûr ! Ah ah Fauve, change de refrain, bouge vraiment de là et ouvre un peu
autrement les yeux, t’as jamais connu tous les soleils ??! Bébé de la
lionne.
My blueberry nights. Oublie les
myrtilles et engloutis kebab sur kebab, Kar-Waï, et mets du rouge à lèvres
juste après. Moi j’appelle ça totale
classe. RDV en 2046 si t’as saisi le message.
Comment je me suis disputé…(ma
vie sexuelle). Va te réconcilier Desplechin. Va. A bientôt, l’Indien.
De l’inconvénient d’être né. T’aurais
presque eu raison Cioran. Mais va réfléchir 5 minutes à propos de la
re-naissance, et après on discute enfin sérieusement. Ou va kickboxer
Ceaucescu.
L’amour fou. Pfffffffffff
c’est tout, Breton ??! Pauvre littoral. Surréalise un peu moins STP, tu
nous endors avec tes projets petit-bourgeois. T’as jamais été punk ou
quoi ?
Ainsi parlait Zarathoustra. Mais
putain Nietszche, fais qu’il la boucle le Zara là. Elle parle. Ecoute. Ecoute.
Entre les murs. T’es du
FBI, Bégaudeau ? Comment t’es au courant qu’elle est (vachement)
prof ?! Fayot.
Les géants. Va ranger tes
nabots de l’âme, Lanners. On t’a pas appris que la taille ça compta pas ?
T’es pire qu’une actrice belge quand tu t’y mets toi. Mange-les tes yaourts au
citron.
La grenouille qui voulait se
faire aussi grosse que le bœuf. T’es trop fort, Fontaine (de La), ces deux
animaux elle a jamais réussi à les caser dans la conversation. T’es un putain
de zoologiste.
Belle du seigneur. Non
mais attends Cohen, t’as pu trouver qu’un pauvre adjectif de base ??!
Regarde la. Regarde la. Et nique ta mère et son livre avec ton adjectif.
Développe.
Microfictions. Du coffre,
Jauffret, du coffre ! Vois grand pour une fois, pour toutes les fois. Grand jte dis. Grand.
Le passage de la nuit. Encore
toi Murakami ? M’emmerde pas. Oh…pardon. Le passage de la nuit ?
Ouais, il s’en est passé dans ces nuits. Mais néglige pas les jours, sale
pingre.
La ville des prodiges. J’hallucine.
Mendoza l’ignare qui nous fait le géographe. Mais comment tu peux connaître
Combaillaux toi ? Vas-y explique. Sors ta carte sur Powerpoint.
Les précieuses ridicules. Et
en avant le Pocquelin, encore un bon début gâché ensuite par un hors-sujet
total. Tu comprends qu’elle m’est précieuse et t’appelles ça ridicule ?
Mais t’es trop con. Attends la récré et tripote pas la Béjart, c’est pas une
actrice belge.
L’homme qui rit. Mais
qu’est-ce que tu me cherches à m’écouter derrière la porte, Hugo, quand on
parle tous les deux tranquilles et heureux ? T’as rien d’autre à foutre,
misérable ?
Anna Karénine. Va te
doucher Tolstoï. C’est qui c’te fille , elle sort d’où ? Va écrire Marina
Luz, sinon goulag.
Les années. Tu comptes,
Ernaux. Je le sais. Et c’est Beau. Mais t’as que dix doigts ou quoi ? Et
les siècles, si on les veut pour nous, tu t’en tapes ?! Pas moi. Va jouer
avec ton boulier, on file ailleurs nous, plus loin.
Anarchy in the UK. Pistols, t’es
ethnocentriste. On la fout dans le monde, nous, et on l’enlève de l’âme. T’es
comme Breton, toi, t’as jamais été punk.
L’amour dure trois ans. Va
conscientiser ta race, Beigbeder. C’est tellement con cque tu dis que j’ai rien
à ajouter. Chienlit.
Les demoiselles d’Avignon. A
peine ya une espagnole et vlan voilà le Picasso. T’apprendras, gribouilleur,
qu’elle est une Fille, et tout autre en plus. Alors va jouer au docteur à
Avignon. Tiens, t’as oublié ton stéthoscope.
Belle de jour. Bim Boum
Bunuel qui ramène sa fraise du Mexique. T’as copié sur Cohen ou quoi ?
Allez j’ai pas le temps là, ouvre un dico et cherche la définition de
« Nuit ». Et t’ajoutes. Va voyager en première classe, zapatiste en
pantoufles, paraît que c’est moins cher.
Dis quand reviendras-tu ?
Barbara, sérieux, jte kiffe à mort. Mais regarde là-bas, ya la Callas qui
veut jouer à la poupée avec toi. Et apprends une bonne fois pour toutes à te poser
les VRAIES questions, arrête tes gamineries. Remballe ton piano et tes violons.
T’as pas une guitare ? T’es pas une lionne ? Apprends la joie. Fous
de l’âme partout, ça nous changera. Tu nous barbes.
Tostaky. Ah parce que t’as
appris l’espagnol, Désir ? T’as joué à Barcelone et tu crois mieux savoir
qu’elle ? Todo esta aqui ?! Et là-bas ? Et là-bas ? Et
là-bas ? Et là-bas ? Et là-bas ? Et là-bas ? Et
là-bas ? Je t’entends plus, grande gueule.
Les cerfs-volants. C’est
ton cerveau qu’est lent, Biolay. Baisse un peu la tête. Elle a les deux pieds
sur terre, et pourtant elle emmène plus haut que tous les ciels. Prépare plutôt
ton parachute, moucheron. A ne pas écraser. Conseil d’ami, crois-moi putain.
Les bien-aimés. C’te bouse d’Honoré.
« Bien » ?!? Non mais ??! Attends…T’as dit :
« Bien » ?! Secoue ta belle baguette qui chantonne dans son coin
là. Tu l’as achetée à La Fabrique, moi j’y vais plus j’m’en fous maintenant.
« Bien » ??! Mais découvre le TRES bien, le TROP bien, le
PUISQUE bien, le TELLEMENT bien, le NOUVEAU bien, le ** ##$$ bien, le
AAAAAAh bien, le PARTOUT bien, le J’ENRAGE bien, le QUAND M’AIME bien. Fuerte, bordel, fuerte.
Les nuits fauves. Cyril Collard,
vous, quand vous êtes mort, j’ai su qu’un jour vous auriiiiieeeeezzzzz raison.
Je vous revois au bord de la falaise et je vous trouve tellement beau. Respects
éternels, mec à âme.
PAS DE CLIP AUJOURD’HUI.
QUE CA
CHANTE ENFIN
PARTOUT TOUT LE
TEMPS
ICI CAR
MAINTENANT.
NOS FUTURE ?
« J’ai tendu des cordes de clocher à
clocher ;
des
guirlandes de fenêtre à fenêtre ;
des chaînes
d’or d’étoile à étoile, et je danse »
Monsieur Arthur Rimbaud
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